Un joueur empoche 36 556 € à la roulette anglaise du Casino Joa de La Seyne
Publié le 12/06/2025
Le 13 mai dernier, la soirée a basculé en quelques secondes dans la salle des jeux électroniques du Casino Joa de La Seyne-sur-Mer. Installé devant le terminal RAE72 de la roulette anglaise, un habitué a misé un seul centime d’euro avant de voir son écran se couvrir de confettis : 36 556 €, montant record pour le mois de mai dans l’établissement varois ! Le jackpot, confirmé par la direction, hisse d’un cran la réputation d’un casino déjà apprécié pour sa vue panoramique sur la rade de Toulon.
Le boom des roulettes électroniques dynamise la fréquentation
Depuis sa rénovation en 2016, le Pasino Joa de La Seyne a misé sur la diversification : 125 machines à sous, 44 postes électroniques et quatre tables traditionnelles. Si les machines à sous vidéo restent la locomotive de l’établissement, la roulette anglaise électronique attire un public nouveau, moins intimidé par le cérémonial des tables classiques. Les chiffres internes confirment la tendance : 374 jackpots ont été déclenchés entre le 1er avril et le 13 mai, soit une hausse de 12 % sur un an. Parmi ceux-ci, la moitié émane des terminaux électroniques de jeu, preuve que l’interactivité, la mise plancher à 0,01 € et la cadence plus rapide séduisent aussi bien les touristes que les riverains.
La ruée vers les jackpots ne concerne pas que La Seyne. Partout sur la façade méditerranéenne, les casinos enregistrent une montée en puissance des jeux électroniques depuis la pandémie : pas de manipulations de jetons, des explications à l’écran, et la possibilité de passer du blackjack à la roulette en effleurant une touche. Les opérateurs y voient un carburant pour des sessions plus courtes. Ainsi, par exemple, les moins de quarante ans n’aiment pas s’aventurer sur un même type de jeux pendant plus de 45 minutes.
Entre tourisme et gaming, un modèle gagnant pour l’économie locale
La direction locale ne cache pas sa satisfaction : au-delà de l’effet buzz, chaque gain majeur agit comme une vitrine capable de doper la fréquentation hors saison. Les week-ends de mai et de juin représentent déjà 40 % du chiffre d’affaires de tout le deuxième trimestre.
En outre, restaurants et bars du site observent un surcroît de couverts les soirs de gros gains, sans compter les retombées indirectes pour l’hôtellerie alentour. La mairie de La Seyne, de son côté, rappelle que la taxe spéciale sur les jeux abonde le budget culturel de la ville ; un jackpot record signifie donc aussi des subventions supplémentaires pour les associations locales.
Le coup de chance de 36 556 € illustre la transformation silencieuse des casinos français : des espaces hybrides où le numérique élargit la clientèle et où la mise minimale, dérisoire, peut offrir un pactole soudain. À La Seyne, le terminal RAE72 est déjà devenu la nouvelle attraction ; et tant que la roue tournera, les regards resteront braqués sur la Méditerranée…