L'opérateur terrestre Joa peut compter sur la roulette anglaise électronique
Publié le 10/11/2015
Joa est le troisième casinotier français derrière Partouche et Barrière. Récemment, il a racheté le casino de Besançon à son concurrent Barrière, preuve de sa nouvelle forme après la crise que le groupe a traversée.
Joa respire à nouveau
Joa a enfin de nouveaux projets. L'opérateur a communiqué sur son intention de lancer un nouveau casino dans les mois prochains â� normalement à La Seyne-sur-Mer â� et sur une autre acquisition importante pour l'année prochaine.
La crise s'est donc bien atténuée chez Joa, une société qui compte 22 casinos terrestres.
En 2008, le groupe a commencé à connaître des soucis financiers avec la crise planétaire. Le chiffre d'affaires en a été fortement impacté. D'autres événements comme l'interdiction de fumer dans les lieux publiques clos ont également été très violents pour les casinos en général.
Joa a réussi a tout de même réussi à faire baisser sa dette de 300 millions à 120 millions en quelques années. Cela lui permet donc de pouvoir investir à nouveau et tenter de booster les bénéfices futurs. La manuvre a pu être faite grâce à des accords passés avec les propriétaires Alchemy et Davidson Kempner (deux fonds d'investissement, britannique et américain) qui ont transformé leurs dettes en actions. D'autres créanciers ont accepté de porter une partie de la dette sur eux-mêmes, comme le Loto-Québec qui a encaissé 100 millions de pertes.
La roulette anglaise électronique a aussi été un outil de croissance pour Joa, qui en propose dans 20 de ses établissements. Cette roulette permet dans un premier temps de générer plus de paris que sur une roulette physique classique, grâce à la rapidité des coups. De plus, la roulette anglaise possède une cote moins intéressante que la version européenne. Cette cote moins intéressante pour les joueurs permet au casino d'augmenter son taux horaire. Enfin, il n'est pas utile d'employer un croupier pour gérer ce jeu, ce qui est une économie considérable.