Trois grands mystères historiques autour de la roulette

Publié le 02/08/2017

La majorité des joueurs de casino vous diront que la roulette est l'un des jeux de hasard les plus accessibles qui soient. Depuis le début du 18ème siècle, les casinos terrestres proposent trois variantes de la roulette à leurs clients : la Roulette Française, la Roulette Européenne et la Roulette Américaine. En l'espace de quatre siècles, les mythes et légendes autour de ce jeu optant pour un étrange cadran ont eu le temps de se développer. Aujourd'hui, nous vous parlons de trois mystères irrésolus qui font de la roulette un jeu de casino ô combien mystique.

François Blanc... et le pacte du Diable !

François Blanc, plus connu sous le nom du «Magicien de Monte-Carlo», était un homme d'affaires important. Organisateur de jeux de hasard, c'était un précurseur pour son époque, lui qui a d'ailleurs fondé le Casino de Monte-Carlo et l'Hôtel de Paris. Aux côtés de son frère Louis, François Blanc a ajouté la fameuse case zéro au cadran de la Roulette Française telle que nous la connaissons aujourd'hui. Mais l'objectif de cette manœuvre n'était pas simplement d'augmenter l'avantage de la maison...

En réalité, François Blanc nourrissait une obsession pour la roulette. Il voulait en percer les moindres secrets. La légende dit que l'intéressé aurait signé un pacte avec le Diable pour connaître toute la vérité au sujet de ce jeu de casino mystérieux. D'ailleurs, si on calcule la somme de tous les numéros disposés autour du cadran de la Roulette Française, on obtient le nombre 666, qui n'est autre que l'appellation du Diable en personne.

Joseph Jaggers et la roulette défaillante

Durant son existence, François Blanc a peut-être croisé la route de Joseph Jaggers. Originaire du Yorkshire, Joseph Jaggers est parvenu à dépouiller le Casino de Monte-Carlo : en 1873, il a vidé les caisses de l'établissement en s'octroyant 325 000 $ de manière tout à fait honnête à la roulette. Honnête ? Cela n'est pas si certain car Joseph Jaggers, ancien ingénieur mécanique, savait que ce jeu était techniquement perfectible.

Aidé de six complices ayant fait mine de travailler pour le Casino de Monte-Carlo, Joseph Jaggers est parvenu à identifier les numéros qui posaient problème. Il se serait servi du mécanisme trompeur du cadran pour se remplir les poches. Toutefois, le nom de Joseph Jaggers est aujourd'hui cantonné au statut de mythe.

Ashley Revell, le dingo audacieux

Et que dire d'Ashley Revell, ce jeune Londonien qui sur un coup de tête, en 2004, a vendu l'intégralité de ses biens pour partir direction Vegas ? Au Casino Plaza Hotel, le téméraire britannique misa toute sa fortune (135 300 $) sur le rouge. Dès le premier tour, la bille s'est alors arrêtée... sur le rouge (numéro 7) ! Résultat : Ashley Revell sort du casino avec 270 000 $ en poche et ne remisera plus jamais son argent. Ashley Revell, une véritable légende de la roulette !